L’indépendance de l’Ukraine

« L’indépendance de l’Ukraine modifie la nature même de l’État russe. De ce seul fait, cette nouvelle case importante sur l’échiquier eurasien devient un pivot géopolitique. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire en Eurasie. Et quand bien même elle s’efforcerait de recouvrer un tel statut, le centre de gravité en serait alors déplacé, et cet empire pour l’essentiel asiatique serait voué à la faiblesse, entraîné dans des conflits permanents avec ses vassaux agités d’Asie centrale. »

— Zbigniew Brzeziński, Le Grand Échiquier (1997)

L’ennemi principal

« […] le choix doit se porter sur le camp qui, dans la pratique, est objectivement le moins favorable à l’universalisme, à l’égalitarisme et au cosmopolitisme. […]

L’ennemi principal, pour nous, sera donc le libéralisme bourgeois et l’“Occident” atlantico-américain, dont la sociale-démocratie européenne n’est que l’un des plus dangereux succédanés. »

— Alain de Benoist, Orientations pour des années décisives (1982)

La Gay Pride comme test d’allégeance

« Depuis huit ans, il y a eu des tentatives pour détruire ce qui existe dans le Donbass. Et dans le Donbass il y a le rejet, un rejet fondamental des prétendues valeurs qui sont aujourd’hui proposées par ceux qui revendiquent le pouvoir mondial. Aujourd’hui, il existe un test d’allégeance à ce pouvoir, une sorte de laissez-passer dans ce monde “heureux”, ce monde de la consommation excessive, ce monde d’apparente “liberté”. Et savez-vous quel est ce test ? C’est la Gay Pride. Ces nombreuses exigences d’organisation de la Gay Pride sont un test d’allégeance envers ce monde très puissant. »

— Cyrille de Moscou, Sermon à la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, 6 mars 2022

La première puissance idéologique post-libérale

« […] la Russie est la première puissance idéologique post-libérale combattant contre le libéralisme nihiliste pour le salut d’un futur ouvert, multipolaire et réellement libre. »

— Alexandre Douguine, La guerre contre la Russie dans sa dimension idéologique (17 mars 2014)

La dictature tue individuellement, la décadence anéantit les peuples

« La dictature peut demain nous tuer individuellement. La décadence, elle, anéantit nos chances de survie en tant que peuple. Certains ne se résignent pas à la pensée d’avoir un jour à porter la casquette de l’Armée rouge. De fait, c’est une perspective affreuse. Nous ne pouvons pas, pour autant, supporter l’idée d’avoir un jour à passer ce qui nous reste à vivre en mangeant des hamburgers du côté de Brooklyn. »

— Alain de Benoist, Orientations pour des années décisives (1982)

La Russie doit être soutenue par les Européens

« La Russie est sans doute une terre plus favorable que les pays d’Europe de l’Est. Elle a retrouvé, sous la direction de Vladimir Poutine, une véritable orientation politique claire, et, dans une optique racialiste, on peut affirmer qu’elle a pris la place que les États-Unis avaient occupée jusqu’en 1945 environ : elle est aujourd’hui le plus grand réservoir au monde d’hommes et de femmes de race blanche qui n’ont pas honte d’être ce qu’ils sont et qui ne sont pas rongés de l’intérieur par l’ethnomasochisme. La Russie peut et doit être soutenue par les Européens identitaires païens aussi bien que les chrétiens. »

— Philippe Baillet, L’autre tiers-mondisme : des origines à l’islamisme radical (2016)

La Russie est un État européen

« La Russie est un État européen, et géographiquement, et mentalement. Qu’est-ce que l’Europe ? C’est la culture de la Rome Antique, c’est la culture de la Grèce Antique, c’est la culture de Byzance, c’est-à-dire du christianisme oriental. La Russie est pleinement et entièrement incorporée dans toutes ces trois composantes et ne pense pas son développement sans l’Europe. »

— Vladimir Poutine, Discours au Bundestag, Berlin, 25 septembre 2001

La rupture avec l’Occident

« Qu’est-ce que cela signifie pour la Russie de rompre avec l’Occident ? C’est le salut.

L’Occident moderne, où triomphent les Rothschild, Soros, Schwab, Bill Gates et Zuckerberg, est la chose la plus dégoûtante de l’histoire du monde.

Ce n’est plus l’Occident de la culture méditerranéenne gréco-romaine, ni le Moyen Âge chrétien, ni le XXe siècle violent et contradictoire.

C’est un cimetière des déchets toxiques de la civilisation, c’est l’anti-civilisation.

Et plus tôt et plus complètement la Russie s’en détache, plus tôt elle revient à ses racines. A quoi ? Aux racines chrétiennes, gréco-romaines, méditerranéennes, européennes… C’est-à-dire aux racines communes au véritable Occident. […]

La rupture avec l’Occident n’est pas une rupture avec l’Europe. C’est une rupture avec la mort, la dégénérescence et le suicide. »

— Alexandre Douguine, Facebook, 27 février 2022