« La puissance de la Russie est essentielle à l’existence des Slaves. Le byzantinisme est indispensable à la puissance de la Russie. »
— Constantin Léontiev, Byzantisme et Slavisme (1875)
Le marxisme slavisé
« Plus [la Russie] deviendra forte, plus elle prendra conscience de ses racines, dont, en une certaine manière, le marxisme l’aura éloignée ; après une cure forcée d’universalisme, elle se rerussifiera, au profit de l’orthodoxie. Du reste, elle a marqué d’une telle empreinte le marxisme qu’elle l’aura slavisé. Tout peuple de quelque envergure qui adopte une idéologie étrangère à ses traditions l’assimile et la dénature, l’infléchit dans le sens de sa destinée nationale, la fausse à son avantage, au point de la rendre indiscernable de son propre génie. »
— Emil Cioran, Histoire et utopie (1960)
Le royaume de l’Antéchrist
« Spirituellement, la mondialisation est la création de la Grande Parodie, le royaume de l’Antéchrist. Et les États-Unis sont au centre de son expansion. Les valeurs américaines prétendent à être les valeurs “universelles”. Il s’agit d’une nouvelle forme d’agression idéologique contre la multiplicité des cultures et des traditions qui existent encore dans les autres parties du monde. »
— Alexandre Douguine, L’Appel de L’Eurasie (2013)
La guerre contre Carthage n’est pas finie
« La guerre contre Carthage n’est pas finie : notre devoir est de combattre le mal absolu que représentent aujourd’hui les États-Unis. »
— Alexandre Douguine, L’Appel de L’Eurasie (2013)
L’ukrainité
« […] l’ukrainité en tant qu’identité peut-être préservée au sein de l’union eurasienne tandis que dans la société européenne libérale et individualiste, elle sera soumise à l’érosion avant d’être criminalisée. »
— Alexandre Douguine, L’Appel de L’Eurasie (2013)
L’ennemi intérieur de l’Europe
« […] une domination russe-barbare sur toute l’Europe […] serait moins dommageable pour le destin de l’Europe qu’une continuation de la domination américano-juive, car le barbare, par sa seule présence, dissoudrait l’ennemi intérieur de l’Europe […] et unirait l’Europe spirituellement. »
— Francis Parker Yockey, L’Ennemi de l’Europe (1953)
Le vieux rêve des slavophiles
« Ce sera le communisme rouge qui réalisera le vieux rêve des slavophiles, de transporter la capitale de Pétersbourg à Moscou, au sein du Kremlin. Ce sera lui qui reprendra la formule des slavophiles et de Dostoïevski : Ex Oriente lux. De Moscou, du Kremlin, jaillit la lueur qui doit éclairer les ténèbres bourgeoises de l’Occident. Et en même temps le communisme crée un État despotique et bureaucratique appelé à régner non pas seulement sur les corps, mais aussi sur les âmes, conformément aux traditions d’Ivan le Terrible et de l’autocratie des Tsars. Le marxisme remanié et refondu des Russes proclame le primat du politique sur l’économique, la force qu’a le pouvoir de modifier à son gré la vie économique du pays. »
— Nicolas Berdiaev, Les Sources et le sens du communisme russe (1936)
Le communisme et le monde chrétien
« Le communisme a été un reproche lancé au monde chrétien, une sentence portée contre sa longue carence dans l’accomplissement de ses devoirs essentiels. »
— Nicolas Berdiaev, Les Sources et le sens du communisme russe (1936)
L’Occident qui a perdu le Christ
« Toute la mission de la Russie réside dans l’orthodoxie, dans la lumière venue d’Orient qui ruissellera sur l’humanité aveugle d’Occident, laquelle a perdu le Christ. »
— Fiodor Dostoïevski, Lettre à Apollon Maïkov, 9 (21) octobre 1870
Le peuple de l’avenir
« La Russie est un immense Occident-Orient, c’est tout un monde grandiose. Le peuple russe détient de grandes forces. C’est le peuple de l’avenir, il résoudra les problèmes que l’Occident n’est plus en mesure de résoudre […]. »
— Nicolas Berdiaev, L’Idée russe (1946)