Le discours russophobe

« Ce discours russophobe trouva d’autant plus de crédit qu’il était attesté par des témoins jugés irréfutables : ceux de la dernière émigration, à savoir celle autorisée exclusivement aux Juifs d’URSS […]. Beaucoup gagnèrent Israël, un certain nombre, parmi les intellectuels, préférèrent s’établir auprès des éditeurs et des médias du Vieux et du Nouveau Continents. Là, ils ne ratèrent pas une occasion de vilipender la conscience nationale russe tout en s’abstenant de dénoncer les risques d’une coopération dont ils avaient été les bénéficiaires. On vit même, au-delà de cette diaspora, des séparatistes ukrainiens transplantés outre-Atlantique faire adopter par le Congrès américain une motion stipulant que ce n’était pas le communisme qui tenait une large partie du monde en esclavage, mais les Russes ! »

— Alexandre Soljenitsyne, L’Erreur de l’Occident (1980)

L’Occident universaliste

« Aujourd’hui, l’Occident prétend à l’universalisme et au caractère absolu de son système de valeurs, se posant comme une entité globale. »

— Alexandre Douguine, Pour une théorie du monde multipolaire (2012)

L’espace géopolitique “euro-atlantique”

« Si la nouvelle Europe, qui prend lentement forme, doit rester une composante de l’espace géopolitique “euro-atlantique”, l’expansion de l’OTAN est essentielle. À défaut, les États-Unis n’auraient plus les moyens d’élaborer une politique d’ensemble en Eurasie. »

— Zbigniew Brzeziński, Le Grand Échiquier (1997)

Les libéraux pro-américains

En Russie, « il y a des patriotes traditionalistes, impériaux et eurasiens qui [soutiennent] Poutine et sont [loyaux] à l’État, et il y a les extrémistes néonazis, [ethnicistes] et libéraux qui sont manipulés par les États-Unis (comme Secteur Droit en Ukraine). Si les seconds se font réprimer, nous en sommes heureux tout comme quand la répression touche les libéraux pro-américains. Ils sont une cinquième colonne. »

— Alexandre Douguine, Nous refusons la nation en tant que concept bourgeois (juin 2015)

L’Eurasie sur l’échiquier

« L’Eurasie reste l’échiquier sur lequel se déroule la lutte pour la primauté mondiale. […] l’Eurasie se situant au centre du monde, quiconque contrôle ce continent, contrôle la planète. »

— Zbigniew Brzeziński, Le Grand Échiquier (1997)

Pour ceux qui aiment vraiment le peuple Ukrainien

« Ceux qui aiment vraiment le peuple Ukrainien devraient se demander s’il sera mieux respecté et protégé durant ce siècle s’il :

1- Entre dans l’UE et l’OTAN ?
2- Devient neutre (trait d’union entre Russie et Europe) ?
3- Intègre la Fédération de Russie ?

Parce que l’option “réservoir à domestiques, putes et gros bras pour oligarques israéliens” c’est terminé.

Que souhaitez vous sincèrement à ce grand peuple ? Le même destin que le nôtre ?

Réfléchissez et vous saurez quoi penser de l’actualité. »

— Laurent Ozon, Telegram, 1er mars 2022

Le fils de l’un de nos adversaires

« Là où Napoléon et Hitler ont échoué, c’est peut-être le fils de l’un de nos adversaires du Caucase et de Tcherkassy qui réussira en rassemblant autour de la Russie, guérie du virus communiste, tous les peuples européens pour entraîner le monde dans une nouvelle marche en avant. »

— Léon Degrelle, Histoire magazine, septembre 1981

L’Europe viendra frapper à notre porte

« “L’Europe viendra réellement frapper à notre porte, pour que nous nous levions et allions chez elle sauver l’ordre”, dit Dostoïevsky. […]

Ainsi sera établi le règne de Dieu.

Nous ne sommes pas encore arrivés à cette heure-là. Il faudra d’abord descendre jusqu’au fond de notre “conscience nocturne” sous la pression totale du malheur et le poids “de la force des choses”. […]

Peut-être comprendrons-nous mieux l’avertissement de Dostoïevsky en nous rappelant les derniers mots de Léon Bloy dans Au seuil de l’Apocalypse :

“J’attends les Cosaques et le Saint-Esprit.” »

— Paul Morand, L’Europe russe annoncée par Dostoïevsky (1948)

Un jour viendra…

« Un jour viendra peut-être où il n’y aura même plus d’Orient et d’Occident, mais une seule misérable nation terrestre interrogeant l’espace interplanétaire à coups de signaux lumineux. »

— Paul Morand, Papiers d’identité (1931)