« “L’Europe viendra réellement frapper à notre porte, pour que nous nous levions et allions chez elle sauver l’ordre”, dit Dostoïevsky. […]
Ainsi sera établi le règne de Dieu.
Nous ne sommes pas encore arrivés à cette heure-là. Il faudra d’abord descendre jusqu’au fond de notre “conscience nocturne” sous la pression totale du malheur et le poids “de la force des choses”. […]
Peut-être comprendrons-nous mieux l’avertissement de Dostoïevsky en nous rappelant les derniers mots de Léon Bloy dans Au seuil de l’Apocalypse :
“J’attends les Cosaques et le Saint-Esprit.” »
— Paul Morand, L’Europe russe annoncée par Dostoïevsky (1948)